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Sunday 17 June 2007

La Tordue - I wouldn't like to die
Je voudrais pas crever

La Tordue - I wouldn't like to die (originaly a poem of Boris Vian)

I wouldn't like to die
Before knowing
The black dogs of Mexico
Who sleep without dreaming
The bottom naked monkeys
Devourers of the tropics
The silver spiders
With their nests bulging with bubbles
I wouldn't like to die
Before knowing if the moon
That round like a coin
Has a sharped side
If the sun is cold
If the four seasons
Are really only four
Without trying
To wear a dress
On the grand boulevards
Without watching
In a manhole
Without putting my dick
In some weird places
I wouldn't like to end
Whithout knowing the leprosy
Or the seven diseases
That you can get over there
Neither the Good or the Bad
Would make me sad
If I knew
That when I will get christened
Z will be there too
Everything I know
Everything I appreciate
That I know I like
The green flour of the sea
Where waltz the blades of seaweed
Above the wavy sand
The toasted grass of June
The crispy ground
The smell of the conifers
And the kisses of the one
who this who that
The beauty who's coming
My bear cub, the Ursula
I woulnd't like to die
Before threadbaring
Her lips with my lips
Her body with my hands
The rest with my eyes
I won't say anything more, I have to
stay respectful
I wouldn't like to die
Before were invented
The eternal roses
The day of two hours
The sea to the montain
The montain to the sea
The end of pain
The newspapers in color
Every child happy
And so many things more
who are sleeping in the skulls
Of genius engineers
Of jolly gardeners
Of worried socialists
Of polite urban planners
And of pensive thinkers
So many things to see
To see and to hear
To seek into the dark
And me, I see the end
Who mills around and who's coming
With its dumpy face
Who's openning its arms
Of a gimpy frog
I woulnd't like to die
No Mister, No Madam,
Before I have a go at
the flavor that torments me
the strongest flavor
I wouldn't like to die
before I have tasted
the flavor of death...

La Tordue - Je voudrais pas crever

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j'en aurai l'étrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j'apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...

Monday 28 May 2007

La tordue - The Wind Invites You
Le vent t'invite


La Tordue - The Wind Invites You

The wind invites you
Life invents you
It goes away fast
and everything is tempting
sometimes nothings disappoint you
in the small of the back
you feel the stab of Damocles
that is pushing in.
Then it leaves you
to other brambles.
There is no logic.
Gather your belongings
and speed up!

The wind invites you
to party.
hop hip
The deal is done.
Heart of artichoke
whose the leaves are thining out.
Warm kisses
or obstacles
love rises up again
like the sea
Color of mint
is the bitters.
Love wakes you up
like an alarm clock.
Then you dive in
like a sun.

You play the clown
you drink pints.
There is no title
for your complaint.
Time avoids you
life gets darker
to the silvering of the windows.
Death turns up
Rigor mortis.
Life goes away.
The bit into the mouth
you go forward.
What’s your life worth?
Not a dime
The heart rives you
like a diamond.

Tell me, your life
is only wind,
a bag of marbles,
your children eyes,
the look of the girls,
the shiny eyes,
Love rises up
your suspenders
then you dive in again.
Life is beautifull.
Run off
Take your chance by the neck,
gather again your belongings
and dance!




Le Vent T'invite

le vent t’invite
la vie t’invente
elle passe vite
et tout te tente
parfois des riens
te désappointent
au creux des reins
tu sens la pointe
de Damoclès
qui s’enfonce
puis elle te laisse
à d’autres ronces
d’une logique
il n’y a pas l’once
reprends tes cliques
et fonce !

le vent t’invite
à faire la fête
hop hip hip hip
l’affaire est faite
coeur d’artichaut
que l’on effeuille
des baisers chauds
ou des écueils
l’amour remonte
comme la mer
couleur de menthe
sont les amers
l’amour te r’monte
comme un réveil
alors tu plonges
comme un soleil


tu fais le pitre
tu bois des pintes
Y a pas de titre
à ta complainte
le temps t’évite
la vie se teinte
au tain des vitres
la mort se pointe
rigor mortis
la vie se trisse
le mors aux dents
tu vas d’l’avant
que vaut ta vie
pas un radis
le coeur te fend
comme un diamant

dis-moi ta vie
c’n’est que du vent
un sac de billes
tes yeux d’enfant
le r'gard des filles
les yeux brillants
l’amour te r’monte
les bretelles
alors tu r’plonges
la vie est belle
prends la tangente
si ça te chante
saisis ta chance
par le colback
reprends tes claques
et danse !