Tuesday 4 August 2009

Pigalle - The bar, Martyrs Street
Le bar tabac de la rue des Martyrs



In the bar, Martyrs Street
Night girls are waiting for the day, selling pleasure,
Drunkards are opening their heart,
Sliding slowly from the bar to the ground

In the bar, Martyrs Street
The boss got a gun for the naïve who would try to steal the moneybox
In the toilets, words carved on the walls
Talk about giant sex, love and filth, all together

Here, everyone forgets the shadow of a past life, of a women, of rubbles
In this gloomy picture, one is trying to forget a perfume, a voice
One puts out the impact, still burning, of wet and soft half-opened lips

In the bar, Martyrs Street
Some evening, in a corner, they suddenly stop laughing
And when abruptly, the blades get out, everyone leaves,
Throwing themselves on the glass door

In the bar, Martyrs Street
Syringes are greedily emptied into hopeless arms
Here, it is fistful of drug only
Spoons are rarely used for coffee

Here, everyone slowly forgets the shadow of a past life, of a women, of rubbles
In this gloomy picture, one is trying to forget a perfume, a voice
One puts out the impact, still burning, of wet and soft half-opened lips

In the bar, Martyrs Street
Old tattooed guys are everywhere, telling their memories
Sad travelers, with overcoats and suitcases
Bookmakers who collect the stakes at night

In the bar, Martyrs Street
Everything is to buy, everything is for sale, the better and the worst
An old tramp with a smashed face
Comes in and start to yell "A drink!"

In the bar, Martyrs Street...

Le bar tabac de la rue des Martyrs


Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des filles de nuit qu'attendent le jour en vendant du plaisir
Y a des ivrognes qui s'épanchent au bar
Qui glissent lentement le long du comptoir par terre

Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Le patron a un flingue pour l'ingénu qu'en voudrait à la tirelire
Dans les chiottes les mots gravés sur les murs
Parlent de sexes géants d'amours et d'ordures ensemble

Ici chacun doucement oublie l'ombre d'une vie passée, d'une femme, de décombres
Dans ce cliché funèbre, on cherche l'oubli d'un parfum, d'une voix
On éteint l'impact encore brûlant de lèvres entrouvertes humides et douces

Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Certains soirs tout à coup dans un coin on s'arrête de rire
Et quand brusquement les lames sortent tout le monde dégage
Se jette sur la porte en verre

Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des seringues vidées goulûment dans des bras sans avenir
Ici la dope c'est à la poignée
Les petites cuillères servent que rarement pour le café

Ici chacun douc'ment oublie l'ombre d'une vie passée, d'une femme, de décombres
Dans ce cliché funèbre, on cherche l'oubli d'un parfum, d'une voix
On éteint l'impact encore brûlant de lèvres entrouvertes humides et douces

Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Y a des vieux gars tatoués partout qui racontent leurs souvenirs
Y a des voyageurs tristes pardessus et valises
Y a des bookmakers qui ramassent les mises la nuit

Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
On peut tout acheter tout vendre le meilleur et le pire
Une vieille clocharde la gueule défoncée
Rentre avec sa poussette et se met à gueuler à boire

Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs

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